Sans courage, il n'y a pas de futur pour nous.

Le peuple français, tout comme la plus grande partie des peuples occidentaux, refuse de voir la réalité telle qu'elle est : le monde ne changera pas s'il ne se soulève pas. Ceux qui tiennent les rennes du pouvoir ne veulent pas du changement, même si leur propre monde en pâtit, tout simplement parce que ces changements mettent en péril leurs acquis. Bien sûr, ils font semblant, consultent, prennent des décisions fermes, qui n'engagent que ceux qui les croient. Certes, de leur décision découlent des "modifications", mais pourtant, tout reste pareil, eux en haut, nous en bas, et tout va à vau-l'eau.

Qu'importe si les autres, ces minuscules autres qui constituent quasiment la totalité des êtres humains sur terre, en souffrent. Qu'importe si leur égoïsme met en péril la survie de notre société. Ils sont tellement habitués à toujours s'en sortir, puisque à l'abri de la justice et du sens moral, qu'ils considèrent que le monde s'effondrera, mais pas leur univers. Ils pensent qu'ils pourront créer une bulle dans laquelle ils vivront, le même genre de bulle dans laquelle ils vivent déjà, mais en plus résistant, c'est tout.

Et tant pis s'ils nous condamnent, la culpabilité ne fait pas partie de leur registre émotionnel, seulement la jouissance, celle de tout dominer, de tout avoir, du haut de leur criminelle insouciance.

Et ils ont de la chance. La grande majorité du peuple est constitué de gentils, qui pensent que la raison peut primer.

Mais ces gens là sont au-delà de la raison, tout simplement parce que dans le cas contraire, on n'en serait pas là. Et rien ne changera, parce que le peuple a peur de descendre dans la rue, il n'a pas le courage d'affronter leur milice.

La seule vérité est que nous sommes lâches, et que nos enfants en paieront le prix.